Economie : Le port de Lomé en campagne de séduction

Les premiers responsables du port de Lomé veulent donner plus de visibilité à leur structure. Pour ce fait, l’Alliance pour la Promotion du Port de Lomé (A2PL) a initié ce jeudi 11 mai 2017, une conférence publique à l’endroit des opérateurs économiques du Burkina Faso. Il s’est agi de rassurer les opérateurs économiques du pays des Hommes intègres, de leur volonté à renforcer les liens séculaires qui les lient au port de Lomé.

Le renforcement du partenariat déjà fort entre le port de Lomé et le Burkina Faso s’avère un impératif pour le Togo et le Burkina Faso. A ce titre, l’Alliance pour la Promotion du Port de Lomé (A2PL), avec à sa tête, les premiers responsables du port de Lomé, ont initié une rencontre de séduction avec les opérateurs économiques du Burkina Faso ce jeudi 11 mai 2017 à Ouagadougou.

« Nous prenons l’engagement d’initier une rencontre annuelle pour célébrer le partenariat mutuellement bénéfique et définir des stratégies commune de gestion de notre plateforme portuaire de Lomé », déclare d’entrée le M. Adegnon K. Fagan, Président de l’Alliance pour la Promotion du Port de Lomé (A2PL), par ailleurs Directeur général du port de Lomé.

A l’en croire, le port autonome de Lomé se porte bien et est à l’écoute des opérateurs économiques du Burkina Faso. En effet, il martèle que cela se matérialise concrètement sur le terrain par le renforcement des installations et des équipements de gestion des navires, des mesures sécuritaires et de sûreté maritimes. A cela s’ajoute la réduction des faux-frais sur tous les circuits d’enlèvement des marchandises avec la forte contribution du guichet unique. Une autre innovation et non des moindre, indique le Directeur général du port, est la réduction des frais de douanes liés au transbordement des marchandises d’un camion chargé tombé en panne vers un autre. Il est passé de 300 000 francs CFA à 75 000 francs CFA, etc.

D’après ADEGNON K. Fagan, au-delà des atouts énumérés, des difficultés persistent et contribuent à limiter les effets de leurs actions. Aux nombres de ceux-ci, il y a l’application stricte par le Togo du règlement numéro 14 de l’Union Economique et Monétaire Ouest Américain (UEMOA), pendant d’autres pays de l’union accorde des seuils de tolérance ou même refuse de l’appliquer. « Le comportement des syndicats des transporteurs qui ses sont permis de bloquer les chargements dans le port et sur le corridor pour des causes dont ils sont les seuls à maitriser », est aussi un handicap soutient-il. Une autre difficulté majeure affirme le DG du port, c’est la double perception du bordereau électronique de suivi de cargaison et de fond de garantie, etc.

Il s’est réjoui du dialogue permanent qu’il entretient avec le Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC). En effet, pour lui, ce dialogue favorise la résolution des petites difficultés de parcours qu’ils rencontrent. Même son de trompette pour le Directeur général du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC). En effet, Ervé Ilboudo confirme le régulier accompagnement du port de Lomé en faveur des chargeurs burkinabè. Il souhaite voir une difficulté majeure qui n’est nulle autre que le bordereau électronique de suivi de cargaison, lever.

En rappel, la pose de la première pierre du port autonome de Lomé est intervenue le 23 novembre 1962 et inauguré six ans après c’est-à-dire le 26 avril 1968. Il est le premier port du Burkina Faso et a un capital de 3,5 milliards de francs CFA.

M. Juste

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