Le ministère de l’eau et de l’assainissement a organisé une caravane de presse dont trois régions du Burkina Faso, sont concernées. Il s’agit des régions du centre-ouest, de la boucle de Mouhoun et du Houet. Cette caravane a été initiée suite à la réalisation d’infrastructures d’eau et d’assainissement telles que des forages, des latrines, des barrages, des adductions d’eau potable au profit des populations des villes et des campagnes. L’objet de cette activité est d’apporter une meilleure visibilité aux réalisations dudit ministère, tout en vérifiant le bon fonctionnement des sites.

L’un des objectifs du développement durable, vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement. Cette mission est confiée au ministère burkinabè de l’eau et de l’assainissement. C’est dans ce sens, que des infrastructures ont été mises en œuvre depuis 2016. Ainsi, le moment est venu de faire une halte pour constater l’état des lieux.

Les infrastructures réalisées au village de Godé, situé à une quarantaine de kilomètres de Koudougou, ont été visitées lors de cette caravane de presse. L’état des lieux a été constaté par les Hommes de médias, puis l’impact de ces réalisations dans la vie de ces hommes et femmes du milieu rural. A Godé, le ministère a pu réaliser une adduction d’eau potable simplifiée (AEPS). Ce qu’on peut noter est que, cette réalisation a augmenté le taux d’accès à l’eau potable de 70% à 80% dans la région du centre-ouest. En effet, l’on compte quatre bornes fontaines et 10 branchements particuliers. L’école Godé A, comptant 418 élèves, a bénéficié d’un branchement particulier. Et selon Albertine Kaboré, directrice de l’école primaire, cette source d’eau potable leur permet à eux et aux élèves, d’éviter les maladies liées à la consommation de l’eau sale.

Tout en saluant l’initiative du ministère et les différents efforts qu’il fournit, le chef du village de Godé, Naaba Boulgou a relevé quelques préoccupations. « Dans mon quartier, nous n’avons pas encore eu une fontaine. Donc, nous faisons toujours une distance pour avoir l’eau. Je souhaite que mon quartier soit alimenté en eau, afin de tout faciliter. Aussi, le coût de l’eau est cher pour nous les habitants. Si le cout peût être revu, on serait comblé », s’est-il exprimé en langue mooré.

Zongo Joséphine est l’une des gérantes de borne fontaine. L’unique difficulté pour elle, se situe au niveau des rémunérations. A l’en croire, elle n’en gagne pas assez pour l’effort qu’elle fournit en tant que gérante de ce point d’eau.

Toujours dans le Centre-Ouest, les caravaniers ont pris la direction du village de Péyiri. Là, le village est depuis 2018 bénéficiaire d’une pompe suivie d’un abreuvoir pour animaux. Selon le conseiller Guissou Tasséré, cette pompe a amélioré l’hygiène dans le village.

Pour Tiendrebéogo Julienne, directrice régionale de l’eau et de l’assainissement du centre-ouest, les deux sites visités ont été réalisés dans le cadre la mise en œuvre du PNDES. « L’adduction d’eau potable simplifiée que nous avons visitée à Godé, permet de desservir au moins 3500 habitants, et ces réalisations se font dans les gros villages. Par contre, le forage visité à Péyiri se fait dans les quartiers et dans les petits villages. Ce forage couvre environ 300 habitants », a-t-elle laissé entendre.