Demande de démission du ministre de la sécurité : L’UNAPOL s’excuse auprès du Premier ministre

 

L’Union police nationale (UNAPOL) a été reçue dans l’après-midi du lundi 03 février 2020 par le Premier ministre à Ouagadougou. En effet, le mot d’ordre d’arrêt de travail lancé par le syndicat, était au menu des échanges.

Dans une déclaration du 30 janvier, un préavis de grève illimitée avait été annoncé par l’UNAPOL. En effet, le syndicat a pris la responsabilité d’inviter l’ensemble des policiers à observer un arrêt de travail à partir de ce mardi 04 février 2020 pour exiger la régularisation de la carrière de plus de 1000 officiers de police et le départ du ministre de la sécurité et de ses principaux collaborateurs.

Face à cette situation, une délégation du gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Christophe Dabiré, a rencontré le syndicat de la police, dans le but d’éclairer certaines zones d’ombre.

Après près de trois heures d’échanges, le secrétaire général de ce syndicat, Armiyaho Zongo a confié aux Hommes de médias que les échanges avec le gouvernement ont été ” fructueux et très constructifs, dans le sens de tenir compte de l’intérêt général des populations burkinabè” .

Au cours de ces échanges, toutes les préoccupations du syndicat ont été abordées et le gouvernement a fait le point de la situation des différents dossiers concernés. A cela, il y a des points qui trouveront réponses dans un bref délai mais d’autres par contre devront attendre, selon le gouvernement. En exemple, le reclassement des officiers de police et les équipements en armes, devront attendre encore quelques temps, puisque des textes règlementaires doivent être pris en compte.

La grève de ce mardi 4 février, aura-t-elle lieu ?

Avant de de prendre toute décision, nous allons nous concerter et tenir compte de l’intérêt supérieur de la nation” , a indiqué le secrétaire général, concernant le maintien ou non du mot d’ordre de grève. Pour lui, cette situation tendue qui prévaut actuellement pouvait être évitée. “On est arrivé à des incompréhensions inutiles et certains problèmes n’avaient pas lieu d’être évoqués” , a-t-il soutenu.

Par ailleurs, l’UNAPOL a saisi l’occasion pour s’excuser du fait qu’elle ait demandé la démission du ministre de la sécurité et ses collaborateurs, tout en reconnaissant que le déficit de communication a été préjudiciable.

 

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