Crise sur le chantier de bitumage Dédougou -Tougan : Les ouvriers se rendent au gouvernorat

Les ouvriers de la société SOROUBAT ont manifesté leur mécontentement à nouveau ,si lundi 11 septembre ils ont marqué un arrêt de travail pour demander des éclaircissements à leur administration , le mardi matin la situation s’est amplifiée car ils ont battu le pavé vers le gouvernorat pour soumettre une déclaration au premier responsable de la région et évoqué l’objet de la grève du lundi.

 

Ils étaient plus de 300 ouvriers de la société SORUOBAT à prendre d’assaut le gouvernorat de la Boucle du Mouhoun. Cela fait suite à la grève la veille organisée pour demander à leur administration de leur donner des réponses relatives au cas d’un des leurs qui étant admis à l’hôpital a reçu sa lettre de licenciement, alors entre la vie et la mort.

Ils ont de ce fait remis au premier responsable de la région une déclaration contenant les difficultés liées à leurs conditions de travail, Ils dénoncent aussi des licenciements massifs et abusifs. Au titre des problèmes rencontrés sur le terrain, les ouvriers ont énuméré un certain nombre en lien avec les relations professionnelles ; les conditions générales du travail ; la sécurité et la santé au travail ; et le licenciement de 4 délégués sans le respect des textes.

Boubacar Manakounou qui est un délégué, dit être allé en mission en décembre passé sans être prévenu. Il a fait Ouaga, Koupélan Niger et revenir sans ses frais de mission. « Au Niger nous avons fait 5 nuits et ils ont pris leur vol pour la Libye. J’ai passé toutes ces nuits dans le véhicule. De retour à Ouaga ils me disent que j’ai droit à 11000f comme frais de mission. » Selon sieur Manakounou il a poursuivi ses frais de mission s’élevaient a 71000f. « Depuis que j’ai commencé à réclamer, c’est la raison pour laquelle je me suis retrouvé entre temps au chômage et les collègues ont revendiqué pour nous réintégré et ils nous ont appelé parce que nous étions 4. »

« La société se soucis plus de ses biens que des ouvriers c’est pourquoi vous constaterez que lorsqu’un accident se produit directement, le chauffeur en question est licencié  ou quand un ouvrier est malade ont profite le licencier et ils disent que ce n’est pas un licenciement mais ils appellent ça «  arrêt de contrat » nous dit Sylvain Dakyo un des délégués.

C’est le gouverneur par intérim de la Boucle du Mouhoun , avec à ses cotés les différents responsables des structures œuvrant dans le domaine du travail dans la Boucle du Mouhoun . Maxime Bouda a félicité les manifestants pour le caractère pacifique de la manifestation. « C’est la traduction concrète que les vertus de dialogue sont des vertus propres aux burkinabè et que par le dialogue nous allons toujours aboutir à un consensus ». Il a promis d’examiner rapidement les points évoqués dans le message pour une sortie de crise.

Au cours de la journée du mardi 12, les délégués du personnels, les autorités et les responsable de la société selon une source ont échangé et quelques doléances ont trouvé satisfaction. Au dernière nouvelle le travail a repris sur le chantier.

 

 

 

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