Crise politique a l’UPC : les militants persistent et signent

Les militants de base de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) ont initié une conférence de presse ce jeudi 26 octobre 2017 à Ouagadougou. Ils ont une fois de plus évoqué la situation de critique que traverse leur parti. L’apparition du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité sur une vidéo proférant des menaces sur le Président de l’UPC et ses militants a été vigoureusement critiquée.

« Nous avons souhaité vous rencontrer ce matin pour vous entretenir du sujet qui défraie l’actualité politique ces derniers temps à savoir la crise au groupe parlementaire UPC », lance d’entrée le camarade Jean Leonard Bouda. Le camarade Bouda affirme que depuis le début de la crise, il ne cesse d’indexé le MPP c’est qu’ils ont des preuves.

La vidéo du ministre en charge de la Sécurité mise en ligne, semble donner raison au parti du lion. En tout cas pour l’UPC, ça l’est. « Cette vidéo vient confirmer une fois de plus que le MPP est bel et bien l’instigateur de la trahison la plus sotte du monde », déclare Bouda. En effet, dans la vidéo, on reconnait clairement le ministre de la Sécurité, armé de kalachnikov et habillé d’un gilet pare-balle, en discussion avec un des députés frondeur.

Dans ladite vidéo, M. Compaoré promet à son interlocuteur de « chicoter » les militants de l’UPC et même de les envoyer à la MACO. « Nos FDS ne sont pas une milice et travaillent dans le respect de la loi », darde le camarade de l’UPC. Un autre constat qui mérite une attention particulière, c’est que Simon Compaoré avait déclaré lors de visite aux kolgweogo de Gogo, que la détention d’une kalachnikov qui est considérée comme une arme de guerre, pourrait conduire à la prison. Par conséquent, Les militants de l’UPC demandent au Procureur du Faso, de faire valoir l’article 537  du code pénal et d’enfermer M. Simon Compaoré.

Si le média France24 est allé jusqu’à dire que Simon Compaoré a perdu les pédales, c’est qu’il y a de quoi s’inquiéter selon l’entendement des militants de base de l’UPC. Par ailleurs, unanimement, les militants du parti du lion, demande de vive voix la démission du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité du Burkina. A l’endroit du Président du Faso, les militants de l’UPC demandent de prendre ses responsabilités. Le 25 octobre 2017, la conférence des présidents de l’Assemblée Nationale a légitimisé la création du 2e groupe parlementaire à l’UPC. Les militants disent ne pas être surpris par cette décision. La suite qu’ils donnent à cela, c’est de poursuivre la mobilisation et maintenir leur pression sur les 13 députés qu’ils traitent de traites. En plus, soutien Jean Bouda, ils seront relevés de leurs fonctions dans les instances du parti et de leur interdiction aux réunions des instances du parti et même à l’accès du siège.

 

 

Soyez le premier à commenter sur "Crise politique a l’UPC : les militants persistent et signent"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

trois + trois =