Après Boulsa, c’était au tour de Kongoussi d’abriter la conférence publique sur le 11 décembre 2016. Le ministre Rémis Djandjinou s’y est rendu pour la cérémonie d’ouverture. Il avait à ses côtés le ministre Filiga, le gouverneur de la région, le haut commissaire, le vice président du comité d’organisation et le secrétaire permanent du 11 décembre.   

La salle de conférence de la mairie de Kongoussi a fait salle comble ce 22 novembre à l’occasion de cette conférence rentrant dans le cadre de la journée du 11 décembre. Cette deuxième conférence après Boulsa va aborder les trois sous thèmes à savoir, “ Développement durable et défis sécuritaires, quelles initiatives locales pour une participation citoyenne”, “Démocratie, progrès économique et social, quelle contribution de la jeunesse burkinabè dans un contexte de défis sécuritaires” et le dernier thème “ Progrès économique et social: impact des menaces sécuritaires”. Ces thèmes découlent du thème principal de la célébration du 11 décembre qui est “ Démocratie, défis sécuritaire, progrès économique et social”. Ce thème traduit “ l’aspiration profonde de nos populations” et de ce fait madame le gouverneur de la région du Centre-nord a invité les filles et les fils de la localité à regarder dans la même direction pour une plus grande cohésion sociale. Pour celle-ci, la conférence vise à faire comprendre aux populations la dimension des enjeux et les perspectives du Burkina Faso.

Le ministre de la communication, lors de son discours est revenu sur le sens réel de ces conférences. “ Leur objectif est de susciter une réflexion d’ensemble et une meilleure appopriation de l’élan démocratique au Burkina Faso, de permettre à chaque composante de notre population de mesurer l’impact des menaces sécuritaires sur le développement du Burkina Faso et d’opérer un changement de comportement, sinon de développer une vigilance plus accrue au plan individuel et collectif. Ces conférences sont une occasion d’échanges avec les populations autour du civisme et de la responsabilité citoyenne de chacun dans le développement de notre pays”. Cette clarification du ministre est nécessaire et cela va inciter les populations à participer activement à la réflexion, car elles auront préalablement compris le bien fondé de ces conférences. Il est donc attendu que celles-ci mènent des réflexions enrichissantes pour “aider le gouvernement et les forces de défense et de sécurité dans la quête de la quiétude des populations”, a indiqué Rémis. Il pousuit “ces conférences constituent des cadres adéquats d’échanges pouvant révéler des pistes à même d’aider le gouvernement et les forces de l’ordre de défense et de sécurité dans la quête de la quiétude des populations”. Le ministre de la communication a donc exhorté les populations à une “ vive participation”, parce que ces conférences sont aussi des moments de sensibilisation, de conscientisation et de mobilisation autour d’un idéal commun de préservation de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale.

Question de mobilisation, le ministre Filiga qui est aussi ressortissant de la région est confiant. ” Je suis impressionné. Je pense que la mobilisation est très bonne et va se poursuivre”, s’exprime-t-il. A l’adresse des populations de la région il lance “ le 11 décembre est une fête pour toute la région pas seulement pour Kaya… il faut une mobilisation physique, intellectuelle, pourquoi pas financière”.

Après donc ce rendez -vous de Kongoussi, c’est Kaya qui va clore cette série de conférence le 26 novembre.