Classes d’arts 2017: Journée de restitution émouvante des enfants vivants avec un handicap

Des des enfants de plusieurs écoles et centres se sont retrouvés au cartel ce samedi 11 mars pour une restitution sur des éléments artistiques acquis durant deux mois dans le cadre du projet classes d’arts initié par Alain Hema.

Ce samedi matin au siège de la fédération du CARTEL sis à Gounghin, des enfants venus de plusieurs établissements de Ouagadougou ont pris d’assaut les lieux. Dans leur t-shirts au couleur orange, si certains venaient pour soutenir leurs camarades, d’autres devaient livrer des prestations. Bien que venues de différents horizons, ces prestations ne se font pas dans une dynamique de compétition. Il s’agit de présenter les différents travaux réalisés avec leurs encadreurs. Ce sont les enfants de l’ABPAM (Association Burkinabè pour la Promotion  des Aveugles et Malvoyants) qui vont ouvrir le bal dans une prestation en musique plus précisement en percussion.  Comme pour conffirmer cet adage qui dit que la musique n’a pas de frontière, ils ont réalisé une partie qui frôle la perfection sous la houlette de leur encadreur ne laissant personne indifférente.

L’émotion se lisait sur les visages de l’assistance. Cette émotion est justifiée certainement par le statut des artistes du jour qui sont en effet des enfants vivants avec un handicap. Toute chose qui a donné des motifs de satisfaction au porteur du projet Alain HEMA pour qui l’objectif est d’arriver à développer la personnalité de l’enfant par la pratique artistique à travers des exercice ( sur l’écoute , l’observation, la sensation, l’émotion…). La grande ouverture aux enfants vivants avec un handicap reste la particularité de cette édition 2017. C’est ainsi qu’ après le passage des enfants de l’ABPAM , ont suivi neuf autres prestations orchrestrées par des enfants venus d’autres écoles et centres. Au total le public a eu droit à une dizaine de prestations en danse, musique et théâtre proposées par sept écoles et centres de la ville de Ouagadougou. A cela, il faut ajouter les productions en Art plastique exposé par les malentendants du CEFISE (Centre d’Education et de Formation Intégrée des Sourd-muet et des Entendants). Si la satisfaction de l’assistance était perceptible, il en était également pour les encadreurs  à l’image, de SINARE Kadiatou formatrice de SOS enfants. Pour elle, les enfants ont bien assimilé au regard de leur prestation. Pour le responsable culturel Yameogo Joani, la pratique artistique  permet de  réveiller les sens des enfants.

Malgré ces satisfactions exprimées par de nombreuses personnes, Alain HEMA ne manque pas d’égréner quelques dificultés lors de la mise oeuvre des activités. La première parmi elles reste selon lui l’imcompréhension des parents d’élèves, pour qui cette activité vise à fabriquer des artistes . Il y a aussi la difficile collaboration des enseignants qui sont abonnés absents et ne participent pas aux activités. Cela est pourtant une erreur de leur part, car avec le cadre d’orientation sur l’art à l’école adopté en 2015, ils devaient profiter pour être en avance. En rappel c’est depuis 2005 que Alain HEMA a commencé ce projet avec des écoles de Ouagadougou et depuis il l’a fait profiter certaines villes de l’interrieur du pays. Le ministère s’en est inspiré pour le cadre d’orientation sur l’art à l’école qui est devenu une école qui va certainement inspirer l’Afrique entière.

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