Chambre de commerce et d’industrie du Burkina : Un conseil des sages pour renforcer les capacités de cette institution

Unir les acteurs du secteur privé et permettre leur participation effective au développement du pays, tel est l’objectif du bureau consulaire de la chambre de commerce et de l’industrie de Ouagadougou par la mise en place d’un conseil des sages. Ce jeudi 13 décembre 2018 à Ouagadougou s’est tenue ainsi la cérémonie d’installation des membres où se découlera le conseil des sages, en présence du Premier ministre et de certaines autorités.

La mise en place d’un conseil des sages du secteur privé est une promesse du président de la chambre du commerce et de l’industrie du Burkina (CCIBF) qui se concrétise. En effet, l’objectif de ce conseil est de conduire tous les acteurs du privé à l’unité, à la cohésion dans les milieux des affaires et à la bonne marche de l’économie pour créer « les conditions les plus favorables à l’entente entre nos opérateurs économiques » précise Mahamadi Savadogo, président de la chambre de commerce et de l’industrie du Burkina (CCIBF). Aussi, ce conseil jouera un rôle important quant à la prise de décision en ce qui concerne le secteur privé pour la gestion des conflits comme l’indique leur mission.  Selon monsieur Savadogo, « le conseil des sages apparait à nos yeux très important dans la prévention, la veille et la gestion des différentes crises qui peuvent survenir au sein des acteurs du privé et fragiliser le climat des affaires », confie-t-il. Au cours de cette cérémonie, les 8 présidents d’honneur regroupant des anciens présidents ou anciens membres du bureau consulaire de la CCIBF, les 45 membres d’honneur et les 41 chargés de mission tous relevant du secteur privé ont été présentés ainsi que les missions qui leur sont assignées. D’eux découlera le conseil des sages du secteur privé avec un mandat de 5 ans conformément à celui de la chambre de commerce. En effet, il s’agira pour ce conseil des sages du secteur privé d’être des conseillers, de donner leur point de vue sur l’institution consulaire et le secteur privé, concilier les positions des acteurs de l’économie lors de tensions ou de conflits, participer à la bonne marche de l’institution. En ce qui concerne les chargés de mission, ils ont un rôle de représentation et de consultation. Les présidents d’honneur qui sont des anciens présidents et des anciens responsables de la CCIBF par leur expérience passée, permettront la bonne marche de ce conseil des sages

Benoit Ouattara, représentant du Conseil des sages, des membres d’honneur et des chargés de mission

Pour le représentant du conseil des sages, Benoit Ouattara, « ce choix est une invite à travailler davantage, à renforcer la fraternité et la solidarité au sein de la communauté des affaires de notre pays ». Il a souhaité par ailleurs que les membres puissent cultiver « l’amour du pays et l’abnégation au travail » comme devise pour la réussite de cette mission. Ils ont toutefois promis d’apporter leur soutien aux élus consulaires. « Vous pouvez compter sur notre disponibilité constante dans la manifestation de notre volonté commune de bâtir ensemble un Burkina plus solidaire et bien plus », soutient-il

Mahamadi Savadogo, président chambre de commerce et de l’industrie du Burkina Faso CCIBF

Pour Mahamadi Savadogo, « le rôle du conseil des sages c’est de suivre, de veiller, de prévenir et réconcilier le monde des affaires avec elles-mêmes », indique-t-il. En effet, le secteur privé regorge beaucoup de difficultés intérieures ou administratives qui doivent être gérées d’où, la nécessité de la mise en place de ce conseil des sages comme le souligne monsieur Savadogo. « Nous avons pensé utile de mettre ce comité de sages pour nous aider ». Quant au fonctionnement de ce comité, il précise : « Le conseil des sages aura des calendriers de feuilles de route en fonction du moment et des événements. Ils travailleront, feront des propositions pour que nous puissions examiner et statuer la mission ou transmettre à qui de droit ». Environ une trentaine de personnes constitueront le conseil des sages parmi lesquelles, des anciens présidents des différentes régions, des personnalités issues du monde des affaires. Il n’a pas manqué d’appeler les membres à cultiver les valeurs de leurs devanciers et de les encourager dans leur nouvelle mission.

Paul Kaba Thièba, premier ministre

Satisfait de l’initiative de cette activité, le Premier ministre dévoile que c’est « la reconnaissance de la nécessité d’un travail en commun entre le gouvernement et le secteur privé dans le sens des intérêts du Burkina Faso qui est recherchée ».  Des travaux avaient été menés entre le gouvernement et cette institution dans le but de réorienter la performance du secteur privé. « C’est une instance qui va permettre à nos capitaines d’entreprise qui font la fierté du Burkina Faso, qui sont des modèles de notre jeunesse, de disposer de toutes sortes d’instances de conciliation et également de proposition », souligne-t-il. Pour lui, « la composition du conseil des sages traduit la volonté de pouvoir capitaliser des hommes d’expériences. Cela leur permettra de bénéficier de leur expérience, de leur savoir-faire et également de leur sagesse pour pouvoir avec leur proposition, réorienter la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso dans la bonne direction. Travailler d’abord à défendre les intérêts du secteur privé qui sont des intérêts du Burkina Faso », apprécie-t-il. Son souhait est que les jeunes soient imprégnés de l’esprit d’entreprise qui est créateur de richesses et d’emplois.

Photo de famille

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