Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso : Échec d’une tentative de déstabilisation

 

 La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a convié les Hommes de médias à une conférence de presse ce mardi 19 mai 2020 à Ouagadougou. Il s’est agit pour le bureau consulaire, d’apporter des éclaircissements par rapport à une récente création d’association par un groupe de personnes qui s’est attribué la dénomination et le cigle de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

Depuis environ deux ans, des individus tentent par procédures judiciaires au pénal et au civil de déclarer illégale la Chambre de commerce et d’industrie. Le principal auteur de ces manœuvres est sans l’ombre du doute Ferdinand Ouédraogo, gérant du cabinet d’expertise économique verte/ stratégie internationale. En effet, M. Ouédraogo a mené mains et pieds afin de déstabiliser la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, une institution qui est une référence en Afrique et qui partage son savoir faire avec plusieurs autres pays africains. Il tente par tous les moyens de justifier que la CCI-BF n’est légalement pas reconnue même si lui, aucun texte ne lui accorde ce crédit. Il se base donc sur le fait que la Chambre soit créée en 1948 sous la colonisation. Cependant, il oublie que les textes ont été revus à maintes reprises. Et selon les textes, seul l’Etat est en droit de créer une Chambre de commerce.

Ferdinand Ouédraogo est allé jusqu’à créer une association le 25 avril 2020 qui porte le même nom et le même cigle que la CCI-BF et s’est donné pour mission, les mêmes que celles de la CCI-BF authentique. Comme si cela ne suffisait pas, il fait une correspondance où il invite les travailleurs de la CCI-BF (authentique) avec un délai à rejoindre son association dont il est le président “fondateur“.

« Des individus ne peuvent pas se réunir pour créer une CCI au Burkina Faso. Ferdinand Ouédraogo est un hors la loi », a laissé entendre le Directeur général de la CCI-BF, Issaka Kargougou et d’ajouter : « nous avons failli perdre un investissement de 5 milliards à cause de ces agissements. »

« Le jugement a eu lieu le mercredi 13 mai 2020 et le verdict rendu est en faveur de la Chambre de commerce et d’industrie qui a été rétablie dans ses droits et prérogatives », déclare le 1er vice-président de la Chambre de commerce, Mamady Sanoh. Ainsi, le juge a condamné Ferdinand Ouédraogo et son bureau à payer à la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso la somme d’un (01) million de FCFA au titre de frais exposés pour sa défense.

Pour maître Rodrigue Bayala du collectif des avocats qui assistent la Chambre de commerce, la CCI-BF a posé plainte devant le doyen du juge d’instruction sur un certain nombre d’infractions (tentative d’escroquerie, escroquerie, usurpation, diffamation, dénonciation calomnieuse et plein d’autres). Ces procédures sont encore en cours.

Il faut noter que « Ferdinand Ouédraogo a voulu un travail de consultant à la Chambre de commerce. Il a voulu signer un contrat avec la CCI-BF pour gagner de l’argent. C’est comme ça que cette affaire a commencé », a expliqué  Mamady Sanoh à la question de savoir quelles sont les motivations réelles de Ferdinand Ouédraogo. On lui a expliqué, poursuit-il, que le thème qu’il avait choisi pour avoir de l’argent ne relève pas de nous mais du ministère en charge de l’environnement. Sa motivation réelle est donc qu’il voulait du bizness à la CCI-BF qui lui a été refusé. Ce qui leur a valu ce “coup d’état manqué“.

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