Les étudiants volontaires recrutés par l’Assemblée nationale (VAN) se sont rendus dans le quartier Tanghin ce samedi, dans la matinée. Ce déplacement se justifie par la volonté des VAN de participer à la reforestation du Burkina Faso à travers l’organisation d’un camp de reboisement dans l’espace vide de la “ceinture verte“.

Dénommé « un député un arbre », ce camp de reboisement est organisé sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, El Hadj Alassane Bala Sakandé, et consistera à planter un arbre pour chaque député d’où 127 plants mis en terre. Comme un soutien à la journée nationale de l’arbre célébrée les 8, 9 et 10 août 2019 à Tenkodogo, les Volontaires de l’Assemblée nationale (VAN) ont organisé une journée de reboisement ce samedi 31 août 2019 à Ouagadougou, précisément au quartier Kilwin. Une occasion pour eux, d’exprimer leurs sentiments de solidarité à l’endroit des honorables et particulièrement au président de l’Assemblée nationale.

La première corde des volontaires de l’Assemblée nationale, est en fin de mission pour leur stage. La pertinence de cette activité est non seulement, pour marquer leur reconnaissance à l’Assemblée nationale pour l’expérience partagée, mais aussi et surtout participer au développement du Burkina Faso. Cette journée de reboisement, selon le porte-parole du comité d’organisation Bamouni Bagouinda, va contribuer au développement d’une ville verte. Une occasion pour Bamouni d’exprimer sa gratitude à l’Assemblée pour tout le soutien dont ils ont pu bénéficier. « Nous avons passé trois mois à vos côtés, chers honorables, et ce fut une très belle expérience pour nous », a indiqué le porte-parole du comité d’organisation. C’est ensemble, poursuit-il en s’adressant à l’assistance, que nous créons une nouvelle aire de mieux vivre dans la ville de Ouagadougou. Et puisque les défis sont nombreux et les enjeux énormes, Bamouni Bagouinda invite à toujours poser des actions en faveur de l’environnement, en plantant les arbres.

« Cette opération va contribuer à restaurer le couvert végétal, à améliorer notre cadre de vie et à donner un souffle nouveau à la ville de Ouagadougou », a laissé entendre Issaka Congo, représentant du président de l’Assemblée nationale, et d’ajouter : « Planter un arbre est un acte hautement citoyen et les volontaires sont à saluer. C’est un exemple qui doit être repris par l’ensemble de la jeunesse du Burkina. » Il faut noter que des plants ont été offerts aux habitants voisins de la “ceinture verte“ afin de leur permettre de planter et d’en prendre soin. Le représentant du président de l’Assemblée nationale a insisté sur le “planter utile” sans quoi, ce reboisement serait sans importance.

La ceinture verte est un espace quasiment sans arbre, un vaste terrain vide. Alors ces plants mis en terre survivront-ils ? Nous le saurons après une année, si ce reboisement a été nécessaire et aussi, si le “planter utile” souhaité par le président Roch Marc Christian Kaboré lors de la 1ère édition de la journée nationale de l’arbre à Tenkodogo, a été mis en exergue. Il faut souligner que les plants mis en terre, ont tous bénéficié d’une protection de grillage et d’un premier arrosage.

Au cours de ce camp de reboisement, le protocole de plantation a été rappelé par le directeur des aménagements paysagés de la gestion des parcs de la commune de Ouagadougou. L’occasion est donc offerte à ceux qui ne connaissent pas le processus de plantation d’un arbre, de savoir comment mettre les chances du côté de l’arbre afin qu’il puisse survivre.