Burkina : Impliquer les Hommes de médias dans la lutte contre le terrorisme

Se tient à kaya les 16, 17, 18 et 19 juillet 2019, un atelier de réflexion sur les passerelles de dialogue entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les médias dans la politique de riposte contre le terrorisme. Il s’agit d’impliquer les Hommes de médias dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.《Médias et sécurité》 est le thème de ces séances de travaux. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano.

Le contexte sécuritaire du Burkina Faso est assez dégradant aussi bien qu’il n’est plus une simple question des FDS mais de tous. Tout le monde est concerné par la lutte contre le terrorisme. Les journalistes y jouent un rôle très important et c’est dans cette optique que cet atelier tire sa pertinence.

Selon le président du conseil supérieur de la communication Mathias Tankoano, les conséquences des attaques terroristes sont dramatiques pour les populations. En effet, il y a des dizaines de milliers de personnes déplacées, des fermetures d’écoles et des centres de santé, aussi l’impossibilité pour les populations de vaquer aux travaux champêtres. “Cette situation laisse entrevoir une stratégie savamment ourdie par des forces négatives pour mettre notre peuple à genou et instaurer un régime de désordre où nos valeurs culturelles ancestrales n’ont pas leurs places” a déclaré Mathias Tankoano. D’après ses propos, il est important, vu la gravité de la situation, que tous s’y impliquent dans cette lutte car “le terrorisme et l’extrémisme violent ne sont plus l’apanage des seules FDS. Les journalistes de même que les autres corporations de la nation, ont une place dans cette lutte” . Les attentes sont nombreuses, cependant tous doivent contribuer à la victoire contre le terrorisme.

Parmi les cibles prioritaires du Secrétariat général de la défense nationale, on trouve les journalistes” , a affirmé Théodore Palé, secrétaire de la défense nationale et d’ajouter : “Il est aussi important en ces temps de lutte contre le terrorisme, que les acteurs de médias apprennent à identifier l’ennemi terroriste, apprennent à connaître ses modes d’actions et ses méthodes de propagande pour éviter de tomber dans des pièges” . Pour lui, si rien n’est fait, il n’y a aucune raison que la courbe s’inverse et que l’insécurité recule. A l’en croire, “il s’agit de montrer à toutes les composantes de la nation que leur premier devoir en tant que citoyen, est de participer à la défense de cette Nation contre tous les dangers qui peuvent la détruire. Et que ce devoir vient avant toute autre considération qu’elle soit politique, religieuse, corporatiste ou financière” . Le secrétaire général a terminé son propos en remerciant le Programme des nations unies pour le développement, pour sa brillante participation dans l’organisation de cet atelier.

Notons que ces activités se tiennent après celles tenues à Koudougou et à Banfora. C’est une communication, un échange impliquant les Forces de défense et de sécurité, et les Hommes de médias dans une fin unique, vaincre le terrorisme dans le pays des Hommes intègres.

 

Abdoul Latif
Envoyé spécial

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