Burkina Faso: L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) contre le sabordage des acquis démocratiques

L’actualité nationale au Burkina a été décrypté par l’alliance pour la défense de la patrie ce 16 juin au centre de presse Nobert Zongo. Devant les journalistes, les premiers responsables de cette OSC sont revenus sur la tentative du pouvoir en place d’étouffer la veille citoyenne, les questions majeures au Burkina Faso, la tentative de remise en cause d’acquis fondamentaux de la démocratie et la dégradation continue de la situation sociale, économique et sécuritaire au Burkina Faso.

L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) s’inquiète du fait que le Président du Faso et le premier ministre ne donnent pas des motifs de satisfaction quant à la gestion du pouvoir et pour cette OSC cela est inquiétant . “ Le capitaine qui tient le gouvernail du navire Burkina Faso est en manque de solutions idoines devant la tempête. Le naufrage s’annonce progressivemment comme la destination sure” a prévenu le président de l’ADP, Abraham Badolo. Il serait donc de leur devoir de toujours attirer l’attention sur ce qui ne va pas. Il évoque d’ailleurs cette phrase de feu Valère Somé, “si l’autorité au pouvoir refuse de reconnaitre ses insuffisances et d’assumer ses responsabilités, pourquoi les gouvernés que nous sommes devront nous taire?”

L’organisation toujours dans sa critique pour un Burkina meilleur dénonce certaines tentatives du pouvoir de remettre en cause les libertés fondamentales. “Il s’agit entre autres, de la loi en gestion à l’assemblée nationale sur le droit de grève vigoureusement rejetée par l’UAS, de la loi sur les libertés religieuses rejetée il y a quelques mois par la communauté musulmane, de l’avant projet de code électoral rejetée par l’opposition politique républicaine,” a expliqué le président Abraham Badolo.

L’OSC prête aussi au pouvoir des intentions de créer des antagonismes dans le milieu de la société civile. “La mise en place dans les laboratoires souterrains du pouvoir d’une organisation civile dénommée Réseau dignité”, n’est pas vu d’un bon oeil par l’ADP.

Les conférenciers sont revenus sur l’avant projet de loi relatif au code électoral. Sur ce point, il salue la bonne réactivité du CFOP et appelle à une vigilance accrue afin de faire barrière à des actes susceptibles de provoquer un recul démocratique. Par rapport à la vie chère, “la réponse apportée par le pouvoir en place à cette question s’est résumée à un saupoudrage”, a fait remarquer Badolo. Il enchaine, “au lieu de travailler sérieusement à trouver des solutions…, le gouvernement s’est lancé dans une dépense de luxe avec une opérations d’acquisitions de véhicules qui fait suite à la reforme du parc auto”.

Sur le plan sécuritaire, “l’autorité en charge de la sécurité éprouve de la peine à trouver une réponse adéquate à ce fléau”. Pour l’expliquer Badolo s’appui sur la déclaration de l’OODH qui attitait l’attention du gouvernement sur 10 pertes en vies humaines au moins en 72 h au cours de cette année.

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