Biotechnologie/biosécurité : Atelier de validation du 4ème rapport national de protocole de Cartegena

 

Se tient ce lundi à Ouagadougou, l’atelier de validation du quatrième rapport national sur la mise en œuvre du protocole de Cartegena sur la biosécurité. Cette activité organisée par le ministère des enseignements supérieurs, de la recherche scientifique et de l’innovation à travers l’Agence nationale des biosécurités (ANB), a pour objectif global de faire le point avec les acteurs du monde de la biotechnologie/biosécurité de la mise en œuvre, entre 2015 et 2019, des accords contenus dans le protocole de Cartegena, afin d’assurer une utilisation sécurisée des organismes génétiquement modifiés au Burkina Faso.

Après le premier rapport en 2007, le deuxième et le troisième respectivement en 2011 et 2015, voici le quatrième rapport du Burkina Faso. Ce rapport national, quatrième du genre, doit être déposé au centre d’échanges pour la prévention des risques biotechnologiques (CEPRB), par l’agence nationale de biosécurité qui est une structure compétente en matière de biosécurité au Burkina Faso.

« Il est, pour nous, essentiel que l’ensemble de ces acteurs s’approprient du document de rapport qui a été produit par l’agence nationale de biosécurité de manière à ce qu’au sortir de l’atelier, on ait un rapport propre validé parce qu’il sera mis à la disposition de la communauté internationale », a laissé entendre le représentant du ministre des enseignements supérieurs, de la recherche scientifique et de l’innovation, Serge Diagbouba. Pour lui, depuis la ratification de protocole, le Burkina a pris et continue de prendre des mesures pour sacrifier de ses obligations au titre du protocole. A l’en croire, ces mesures sont prises dans le but de continuer à assurer au Burkina Faso, un degré adéquat de protection pour la manipulation et l’utilisation des OGM susceptibles d’avoir des effets néfastes sur l’environnement, et la santé humaine et animale.

Selon Chantal Zoungrana, Directrice générale de l’Agence nationale de biosécurité (ANB), « ce rapport est bâti sur un questionnaire de 187 questions qui sont posées sur l’application du protocole de Cartegena et sur l’application du protocole additionnel de Nagoya Koala Lompo ». Elle explique que ces questions veulent évaluer la conformité que le pays a, vis-à-vis, de la mise en œuvre de la biotechnologie au niveau national.

« A l’issue de ce rapport, le Burkina Faso pourra être évalué et on pourra savoir si nous sommes conformes aux applications, si nous travaillons conformément aux applications du protocole pour assurer la sécurité des populations, etc », a-t-elle déclaré. Seront appréciés lors de cet atelier, les efforts faits entre le troisième rapport et le présent (quatrième) sur des aspects comme « le renforcement au niveau institutionnel, les évaluations et risques. Aussi, les difficultés et les besoins en matière de renforcement de capacité. »

En rappel, cet atelier qui se tient ce lundi 30 septembre 2019 à la maison de la femme de Ouagadougou, vise à présenter aux différents acteurs le rapport contenant les activités menées conformément aux obligations, à recueillir les amendements et les intégrer dans la version finale du rapport à adopter le quatrième rapport national. En effet, compte tenu de son caractère national, il est important de recueillir l’avis de tous les acteurs impliqués dans les questions de biotechnologie/biosécurité. C’est ce qui justifie aussi, la pertinence de la tenue de cet atelier.

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