Biosécurité: Le futur instrument de planification ministérielle au Burkina

L’intégration de la biosécurité dans les politiques sectorielles du Burkina Faso a fait l’objet d’une table ronde des planificateurs nationaux et des experts ce jeudi 13 octobre. La cérémonie d’ouverture a été patronnée par le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique à l’institut de formation ouverte à distance (IFOAD). Le ministre Filiga Michel Sawadogo avait à ses côtés la Directrice générale de l’Agence nationale de biosécurité, Pr Chantal Yvette Zoungrana/Kabore.

dsc00809La contribution de la science biotechnologie au développement des pays est la nouvelle donne à laquelle aucun pays ne veut rester en retrait. Les pays riches autant que celles pauvres se mettent au diapason de cette science afin de résoudre bon nombre de difficultés d’ordre sociale, économiques et environnementales.

L’usage de cette biotechnologie impose une certaine prudence d’où la mise en oeuvre de la biosécurité. Au Burkina, sur le plan institutionnelle il existe des institutions qui ont en charge la question de la biosécurité, notamment l’Agence nationale de biosécurité. C’est à tavers cette agence que le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique veut poser les boulons de l’intégration de la biosécurité dans les politiques sectorielles au Burkina. “Pour ce faire un document y relatif a été élaboré et sa finalisation requiert la participation de l’ensemble des parties prenantes”, explique le ministre. Pour ce dernier, il est important que la biosécurité soit prise en compte dans les instruments et outils de planification des secteurs ministériels respectifs, parce que son apport pour le développement durable du pays est très important. “ Les biotechnologies modernes ont ainsi un rôle important à jouer dans la réalisation de l’axe 2 du programme national de développement économique et social relatif à la contribution de la recherche scientifique et de l’innovation au développement socioéconomique de notre pays…”, précise le  Pr Michel.

Dans l’ exposé qu’elle a fait, la Directrice générale de l’Agence nationale de biosécurité, Pr Chantal Yvette Zoungrana/Kabore a aussi passé en revue l’importance de cette science dans l’agriculture, la santé, la sécurité. On reteindra que grâce à la moléculture, il est possible de créer un type de riz modifié qui soigne la poliomélyte. Il est évident qu’avec une telle création la polio est vite éliminée parce qu’il suffira de servir du riz à manger aux enfants pauvres et le tour est joué. Il y a aussi la possibilité de produire des épinards anti diabète. Au regard de ces inventions, la biosécurité pourrait bien être un sésame pour nos pays pauvres. Sur le plan sécuritaire Pr Kaboré informe qu’il a été développé une plante qui permet de détecter des mines anti personnnelles dans les pays en guerre. Les sciences bio peuvent aussi s’appliquer dans la communication, l’industrie, les mines.

En entendant que l’on en profite, les experts et les plannificateurs vont épulcher le document sur l’intégration de la biosécurité dans les politiques sectorielles avant son adoption par les ministère concernés.

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