Basculement à la Télévision Numérique de Terre : Le CSC affûte ses armes

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a initié une rencontre avec les éditeurs privés de télévision ce mardi 9 mai 2017 à Ouagadougou. Il était question au cours de cette séance d’échange, de s’entretenir entre autres sur la stratégie nationale de basculement de l’analogie au numérique mais aussi d’arrêter la liste des éditeurs à mesure d’intégrer le premier multiplexe d’une capacité de 15 chaines.

La Télévision Numérique Terrestre (TNT) sera effective sur toute l’étendue du Burkina Faso à partir du 30 septembre 2017. Les petits plats sont donc mis dans les grands par l’instance de régulation de la communication pour sa réussite. En effet, il a initié une rencontre ce mardi 9 mai 2017 à Ouagadougou, pour s’entretenir avec les patrons des éditeurs télévision privées sur le processus national de basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

Selon Philippe Kahoun, directeur de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT), des zones d’ombres subsistent encore dans la tête des éditeurs qu’il fallait éclaircir. Il indique que le déploiement est une réalité. « A ce jour, tous les grands centres comme Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Fada, Dori, Banfora, Koudougou, etc, sont déjà opérationnels ». M. Kahoun soutient en sus, que le Burkina Faso s’est doté d’un multiplexe d’une capacité de 15 à 17 chaines. Cela voudrait dire que toutes les chaines de télévisions privées ne pourront pas être prises en compte dans le processus de basculement. « Cela sera determiné par la CSC en fonction fait de la capacité technique des chaines de télévisions privées et leurs vocation », précise-t-il. Pour cela, le CSC effectue des visites surprises dans les chaines de télévisions privées pour constater de visu, leurs régularités et le contenu de leur programme. La question de redevance a été évoquée par les patrons de chaines privées. A ce niveau, Philippe Kahoun affirme que son service n’est pas habilité à déterminer ce volet. A l’en croire, ce rôle incombe au CSC.

Pour le Secrétaire général du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, cette rencontre est très importante dans la mesure où elle permet déclencher le processus de choix des chaines qui pourront intégrer le multiplexe. En outre, cette rencontre, foi de M. Ouédraogo, a permis de connaitre les inquiétudes des éditeurs et leurs donner des informations qui leurs permettrons de se préparer conséquemment. Au demeurant, le Secrétaire général du CSC lance aux éditeurs, les conditions à remplir pour pouvoir être qualifiée soit d’une chaine à vocation nationale, régionale ou locale.

Le directeur de la Société Burkinabè de Télédiffusion a rassuré qu’il y a pas de peur à se faire quant au respect de la date du 30 septembre 2017. « Elle sera la bonne », conclut-t-il

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