La clôture de la première session ordinaire de l’année 2018 s’est tenue ce lundi à Ouagadougou. A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé a invité le gouvernement burkinabè à poursuivre et à renforcer la coopération avec les pays membres du G5 sahel afin de rendre opérationnelle sa force conjointe dans les meilleurs délais.

Le président de l’Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé a dirigé la clôture de la première session ordinaire de l’année 2018, tenue ce lundi 04 juin 2018 à Ouagadougou. A l’occasion de cette session, la question sécuritaire a été au menu des échanges.

«La clôture de cette session ordinaire intervient dans un contexte national marqué par le harcèlement du terrorisme et l’insécurité alimentaire dont les effets conjugués affectent nos efforts de développement et de bien-être de nos populations», a laissé entendre le président de l’Assemblée nationale. Il a réitéré le soutien indéfectible des élus de la nation aux forces de défense et de sécurité, avant d’ajouter que «l’opération de ratissage d’envergure menée par nos forces armées dans les parties Nord et Est du territoire sont des faits encourageants qui emportent notre adhésion».

Notons que dans la nuit du 21 au 22 mai dernier, les forces de défense et de sécurité ont procédé à une opération de sécurisation pour déloger un réseau d’assaillants dans un quartier de Ouagadougou, précisément à Rayongo. Cette intervention a suscité la mort d’un vaillant soldat de l’Unité spéciale d’Intervention de la gendarmerie nationale. Egalement, un préfet en service a été assassiné le 14 mai à Oursi dans la province de l’Oudalan par des individus non identifiés, tout comme le maire de la commune de Koutougou dans la province du Soum, le 08 avril.

«Nous invitons le gouvernement à maintenir ses efforts de renforcement des capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité », a souhaité M. Sakandé. Il a par ailleurs, exprimé la satisfaction de l’hémicycle à l’endroit du gouvernement qui a réagi face au déficit céréalier. Le gouvernement burkinabè a rendu disponible 95 mille tonnes de vivres, vendus à prix social dans les provinces déficitaires. «Cette mesure ajoutée à celle du contrôle des prix des produits de première nécessité, devrait permettre de mettre les populations à l’abri de la famine qui pourrait sévir en cette période», à en croire Bala Alassane Sakandé.