La culture burkinabè est d’une manière générale, caractérisée par un système de valeurs liant les arts aux modes de vie, à l’organisation sociale, aux croyances et aux traditions. De nos jours, la musique du pays des Hommes intègres a pris de l’ampleur sur le plan national et international avec différentes variétés, grâce au travail abattu par les artistes.
Pendant que des artistes burkinabè fournissent d’énormes efforts pour imposer leur culture au reste du monde, d’autres passent malheureusement le micro à gauche et ne se présenteront plus jamais sur scène. La seule année 2018 a beaucoup endeuillé le monde de la culture burkinabè si bien que les images de certains disparus demeurent gravées dans les mémoires. Tous ces artistes burkinabè ci-dessous nous ont quittés dans la seule année 2018.
– Joseph Salambéré alias Salambo, un artiste musicien. L’un de ses titres, nommé « Pendo Ollo » a conquis le cœur des mélomanes. L’homme avait plus de 50 ans de carrière musicale à son compteur.
– Biba Ouassin, artiste chanteuse dont le premier album de 8 titres baptisé «Djiguiya» a vu le jour en avril 2013. Cet album a fait connaitre l’artiste à la Semaine nationale de la culture (SNC) en mars 2014 et briller hors du Burkina Faso.
– Adama Ouédraogo dit « Adam Ligdi ». Celui dont la nouvelle de la mort est relayée par les médias locaux et les réseaux sociaux, a joué dans plusieurs films dont la série à succès «Vis-à-vis », une production de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB). Il était comédien et humoriste.
– Brahima Kéré dit « Kher-Bra ». Auteur d’un recueil de nouvelles “le Sang des Jumeaux” , Brahima Kéré était précédemment professeur de français à Ouagadougou. Il est comédien dans la série « Célibatérium ».
– Norbert Sawadogo surnommé « Joyeux Noël », artiste comédien, ingénieur de son et régisseur de spectacle. L’homme a joué dans les séries « Commissariat de tampy » et « Célibatérium ».
– Simplice Téhé Gohi, l’homme était plus connu sous son nom d’animateur « Joe Simplice» ou Simplice Joe». Très passionné par le métier d’animateur, il abandonne les études pour se consacrer exclusivement à la radio. Il fut nommé responsable commercial du fait de son flair inné pour les bonnes affaires et son talent de grand négociateur.
– Idrissa Ouédraogo, véritable icône du 7e art, il s’était fait connaître du grand public avec son film Tilaï, qui remporte en 1991 le prestigieux Étalon d’or de Yennenga au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. L’homme est le réalisateur des films à succès « Yaaba » et « Tilaï ».
– Hamidou Valian, était un artiste slameur. De l’avis de ceux qui l’on côtoyé, il était un militant engagé et intègre. Hamidou était également de tous les grands rassemblements du Balai citoyen à la cause dont il se donnait corps et âme.
– Missa Hébié, réalisateur. Après une Licence en Cinéma, Sciences et techniques de l’audiovisuel, Missa Hébié a effectué des stages en Europe et au Canada. Il a réalisé plusieurs documentaires, des fictions courts et moyens métrages entre 1987 et 2003 dont 2 séries : Commissariat de Tampy en 2006 qui a rencontré un fort succès en Afrique Francophone et Sita en 2000.
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