Après 30 ans au service de l’islam et du Burkina, le CERFI dresse le bilan

 

Dans le cadre de la célébration de ses trente ans, le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) a organisé une rencontre avec les Hommes de Médias, qui s’est tenue samedi à Ouagadougou. Une occasion pour cette organisation islamique de faire un bilan de son parcours et de soulever les défis à venir. Cette conférence de presse est suivie par l’inauguration de la salle de conférence du CERFI au sein de son siège.

Sur le terrain depuis le 23 juin 1989, le CERFI a célébré ses trente ans d’existence ce samedi 19 octobre 2019 à Ouagadougou. Trente ans au service de l’islam et du Burkina Faso, c’est le moment de faire un feedback, de jeter un regard en arrière pour voir les acquits, et de dresser les différentes perspectives. Ceci dit, la présente cérémonie pourra apporter des éléments de réponse qui aideront le CERFI à se réorienter pour mieux servir l’islam et le Burkina Faso. C’est une association de développement de droit burkinabè, une organisation de la société civile à caractère religieux, reconnue officiellement depuis sa création en 1989.

Un bilan positif

Après trente ans de service, le CERFI intervient et continue d’intervenir dans divers domaines.

Le CERFI est désormais présent sur l’ensemble du territoire burkinabè à travers les 13 régions et des 45 provinces. « Le CERFI est membre de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) au plan national et de l’Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO) au plan régional », a laissé entendre le président du CERFI, El Hadj Aminou Ouédraogo. Aussi, il poursuit son installation dans les différentes communes du pays.

« Le CERFI dispose de compétences diverses qui embrassent tous les aspects de la vie de la nation. Son réseau d’imams, de conférenciers et d’experts, est disponible pour ses multiples besoins et au service de toutes les communautés et des la nation », a expliqué le président du CERFI. Cette association n’a pas laissé pour compte le domaine de l’éducation. En effet, le CERFI a ouvert des établissements d’enseignement secondaire fonctionnels à Banfora, Dédougou, Fada, Tenkodogo, et Ouagadougou respectivement en 2017, 2012, 2013, 2018 et 2019. Et cette dynamique, selon El Hadj Aminou Ouédraogo, se poursuivra dans bien d’autres villes du pays.

Les défis à suivre

A en croire El Hadj Aminou Ouédraogo, le premier défi auquel s’est attaqué le CERFI est le respect de ses propres textes. Mais quels sont les objectifs que cette organisation à caractère islamique s’est inscrite ? La mission du CERFI est de “contribuer à la promotion de l’islam et au développement social et économique du Burkina Faso“. il s’agit entre autres, de promouvoir et encourager l’étude de la recherche dans les divers domaines de l’islam. Apporter une contribution positive au développement social, culturel et économique du pays. Répondre à l’attente de tous ceux qui désirent s’informer et se former dans les domaines islamiques.

L’organisation s’est donnée une vision à atteindre dans un délai. Il s’agit de faire du CERFI d’ici 2023, une organisation de référence nationale sur les questions islamiques, qui participe activement au développement économique et social du Burkina Faso.  Il faut noter que la cérémonie s’est tenue sous le thème: « trentenaire du CERFI : bilans et perspectives. »

Salle de conférence El Hadj Belem Soyouba

L’évènement qui a marqué cette cérémonie est surtout l’inauguration de la salle de conférence du CERFI. Comme pour marquer un signe de reconnaissance et de gratitude au tout premier président, cette salle porte son nom. Il s’agit notamment de El Hadj Sayouba Belem qui a dirigé le CERFI de sa création jusqu’en 1991. D’après le président, « ce geste est un devoir de souvenir. Le CERFI s’il s’est battis, c’est au file des sacrifices de nos aînés, de nos grands frères. »

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