Amadou D. Dicko : de l’UBN à l’UPC et promu 4e vice-président

Amadou Diemdioda DICKO,précédemment président par intérim de l’Union pour un Burkina Nouveau (UBN), ancien ministre du président déchu, ancien député, est désormais membre de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC). Il a officiellement annoncé sa démission de son parti et son adhésion à l’UPC au cours de la cérémonie d’ouverture du 2e congrès ordinaire de l’UPC. M. DICKO n’est pas seul. Plusieurs autres leaders et de nombreux militants ont fait de même.

Nous vous proposons l’intégralité du discours d’Amadou D. Dicko !

Je voudrais, tout d’abord, saluer la forte mobilisation des militantes, militants, sympathisants, partis alliés, amis et collaborateurs présents à cette cérémonie confirmant le lien fort et sacré entre le parti et ses militants et adhérents. La parfaite organisation que nous constatons et la tenue régulière de ce congrès ordinaire sous le thème « UPC » : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité », confirmant l’invite faite aux militants à la mobilisation, à l’engagement, au dévouement pour que triomphent les idéaux de l’UPC, dans la discipline et le respect des règles républicaines. Dans la même veine, le même élan, et sans ambages, le thème appelle à réfléchir sur l’organisation des élections futures et pose la problématique du socle basique, espoir de toute nation, du développement durable et la question sécuritaire qui est la condition sine qua non de la stabilité, de la cohésion sociale et de la paix. Chers congressistes, vous êtes certainement mieux outillés que quiconque pour comprendre qu’aucune victoire ne peut être gagnée sans un effort soutenu par des stratégies multiples et opérationnelles conséquemment élaborées. Vous n’êtes pas non plus sans savoir qu’une guerre et une élection démocratique visent toutes deux, le même but qui est de dominer, maîtriser la cible afin de légitimer un pouvoir ou exprimer sa force, bien que n’utilisant pas les mêmes moyens. C’est pourquoi certaines approches et pratiques observées chez les militaires peuvent nous aider à murir nos réflexions en matière de stratégies. Pour ce faire, examinons ensemble les réflexions d’une autorité militaire du monde antique qui disait que le rôle du commandant est de: – Connaître les hommes qui composent la troupe ; – Compter sur la qualité des hommes et non leur nombre bien que cela soit utile et nécessaire ; – Connaître la cible et de façon suffisante ; – Identifier le terrain et définir conséquemment les moyens (environnement-moyen) ; – Déterminer le temps qu’il fait. Le chef n’engage ses troupes pour mener une opération que lorsqu’il est persuadé que les chances de succès lui sont favorables. En nous inspirant de cette lecture, pour gagner les élections, nous devons tenir compte de la corrélation homme-mission-environnement. Mesdames et Messieurs, Du haut de cette tribune, je voudrais vous annoncer solennellement la démission de l’UBN et l’adhésion à l’UPC des personnalités ci-après : -M. KASSAMBA Diabi Ali, Région des Hauts-Bassins ; -M. KASSAMBA Diabi Moussa, Région des Hauts-Bassins ; -BAZIE Joseph, Région du Centre-Ouest ; -DICKO Amadou Diemdioda, Région du Sahel. Ces camarades sont accompagnés par les membres de coordinations régionales que je vous demande d’accueillir. Sous vos ovations, je demande aux sections concernées de se mettre débout pour concrétiser leur adhésion à l’UPC. Au regard du parcours de cette équipe, elle mérite à mon avis d’être encore applaudie car, contre le puissant CDP elle a remporté les élections de 2000 ; 2002 ; 2006 ; 2007 ; et 2012, et contre le MPP celles de 2015 et 2016. Sa vie politique a été forgée dans la mouvance présidentielle, c’est-à-dire, la petite opposition qui avait un pied dedans et un pied dehors. Sous votre contrôle, nous décidons désormais d’avoir tous nos deux pieds dedans et dans l’Opposition politique avec l’UPC. Pour terminer, chers congressistes, l’artiste rappeur Oxmo Puccino a dit, je cite, « Tu ne connaîtras jamais la fin de l’histoire en faisant demi-tour à deux minutes de la victoire ». Jeunesse UPC, femmes UPC, anciens de l’UPC, nous sommes à deux minutes, que dis-je, à deux ans de la victoire totale. Mobilisons-nous, comme nous le démontrons déjà fort bien, pour arracher le pouvoir des mains des chercheurs de sensation. Peuple du Burkina Faso, on ne peut pas faire la même chose et espérer des résultats différents. Gérer un pays c’est de la méthode, et non du « djinamori » comme nous le montre le régime en place. En effet, le pouvoir de l’APMP a déjà montré, non seulement de quoi il est capable, mais aussi et surtout de quoi il est incapable. L’Opposition politique est capable, et Zéphirin DIABRE le lion a les capacités nécessaires pour réaliser les aspirations profondes du peuple burkinabè. Excellents travaux à toutes et à tous ! Je vous remercie !

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