Affaire Immeuble El Hadj Sanfo Sayouba et la BICIA-B : des bisbilles qui font couler beaucoup d’encre et de salive

Organisation Nationale des Commerçants du Burkina (ONACOMB) affiliée à l’Organisation Nationale des Syndicats libres (ONSL), a initié une conférence de presse ce jeudi 4 mai 2017 à Ouagadougou, pour réclamer des explications claires sur la situation de l’immeuble El Hadj Sayouba vendue par BICIA-B. Des bisbilles existeraient depuis la vente en 2011 et qui n’a pas encore fini de faire parler d’elle        .

L’adjudication de l’immeuble d’El Hadj Sayouba Sanfo avec la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Burkina Faso (BICIA-B) depuis 2011 sans transmission de documents à M. Sanfo fait couler jusqu’à nosjours  beaucoup d’encre et de salive. Ce jeudi 4 mai 2017,l’ Organisation des commerçants du Burkina (ONACOM-B) en affiliation avec l’Organisation  Nationale des Syndicats Libres (ONSL) est une fois de plus,  montée au créneau au cours d’une conférence de presse pour dénoncer les conditions de vente de cet immeuble et demandée que justice soit rendue.

D’après Paul Kaboré, Secrétaire général de l’Organisation Nationale des Syndicats Libre (ONSL), M. Sanfo devait à la BICIA-B et comme ce dernier n’arrivait pas à régler sa dette, son créancier décide de mettre son immeuble en vente. Le cabinet Vérone est choisi par la banque pour se charger de la vente. Le 4 mai 2011, la BICIA-B met sa menace à exécution. Ledit immeuble est mis en  vente à 220 millions de francs CFA. M. Tamboura Harouna décide de l’acheter. Une précision capitale c’est que M. Tamboura est un ancien hôte de M. Sanfo qui a décidé de racheter l’immeuble et de le redonner ensuite à El Hadj Sanfo.

Ensuite le Cabinet Vérone ira voir l’avocat de la BICAI-B, pour réclamer sa part parce qu’il prétendrait être « l’arrangeur » de la vente entre M. Tamboura  et M. Sanfo si bien qu’il mériterait selon lui, une part. Toute chose que l’avocat refuse. C’est ainsi qu’à la surprise générale et à l’insu de l’avocat de la banque, le Cabinet Vérone revend l’immeuble au sieur Béréwoudougou Amedé. Le point de départ de la discorde est ainsi trouvé.

L’affaire arrive aux mains de la justice et le Secrétaire général de ONSL soutien qu’une première décision datant de janvier 2013, du tribunal civil de Ouagadougou, rejette en bloc les arguments de El Hadj Sayouba, propriétaire de l’immeuble, sans écouter les témoins pour des motifs contestables. M. Sanfo fait appel à en croire Paul Kaboré. « Un jugement qui était prévu pour le 29 décembre 2016 est repoussé au 05 janvier 2017, puis au 02 février 2017 et en délibéré, la Cour d’appel a encore confirmé le 03 mars 2017, le jugement de janvier 2013 », s’indignent M. Kaboré et l’Organisation des commerçants.

L’ONACOM-B à travers ONSL dit remettre tout son espoir à la justice. Elle espère que la situation qui est actuellement en pourvoir de cassation, sera très vite réglée. En outre, les commerçants estiment que les procès-verbaux des auditions des témoins sont assez pertinents pour briser l’ancienne décision si elle tient compte des éclaircissements faites par les témoins.

Affaire donc à suivre…

 

 

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