Adieu Pacieli, adieu l’artiste, adieu Salif, adieu Arnaud.

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Passionné de l’art plastique, Il a profité du trentième anniversaire de son « idole »  Thomas Sankara pour s’éclipser discrètement et le rejoindre pour toujours.

Salif Ouédraogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Il est professeur de dessin d’arts plastique au lycée privé les cracks depuis 2012. Finalement, il  a déposé ses crayons pour toujours. C’était un militant du balai citoyen. Le dimanche 15 octobre 2017, ses camarades préparaient le trentième anniversaire du président Thomas Sankara. Pendant ce temps, l’artiste se plaignait d’un début de palu et se fait déposer au CMA de Paul VI pour une consultation médicale.

Malheureusement,  le nombre de patients  débordait et on l’emmène à Schyfra. Il a constaté également le même  scenario dans ce centre hospitalier. C’est  finalement à l’hôpital Yalgado, aux urgences qu’il a pu se faire consulter. Après sa consultation, une ordonnance est remise à son frère pour l’achat des  médicaments. Celui-ci se précipite à la pharmacie  mais Pacieli avait son plan  à lui car son frère ne le retrouvera pas vivant à son retour avec les produits prescrits.

Il fut inhumé le même jour, la nuit tombée dans son village natal « à Gourcy ». Le lendemain, ses élèves au lycée privé les cracks ont du mal à accepter cette nouvelle, parce que leur professeur a bel et bien dispensé son cours dans la même semaine.

Chaque fin d’année était mis à profit pour la cérémonie de restitution de savoir des élèves qu’il a encadrés durant l’année académique. Cette cérémonie était bondée de monde. La presse s’est intéressée à son travail, le ministère de la culture, la villa Yiri Suma le DAPA  également, puis  bien d’autres personnes et structures. Il a su donné le meilleur de lui-même, en se battant pour dispenser le cours d’art plastique au lycée. L’insigne des Editions Faso Actu à la porte du siège social du journal, est son œuvre.

Salif OUEDRAOGO  repose en paix.

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