Action sociale : le syndicat déplore l’atteinte à leur liberté par le ministre Laurence Marshall

Dénoncer les différents abus faits aux travailleurs de l’action sociale, tel est l’objectif de la conférence de presse animée par le syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) en collaboration avec le comité de la confédération générale du travail (CGT-B) le lundi 13 août 2018. Au cours de cette conférence, il a été aussi question pour le Syntas de donner leur appréciation sur « le plan Marchal ».

Les agents de l’action sociale traversent une période d’incompréhension avec leur ministre de tutelle. Leurs libertés démocratiques et syndicales sont remises en cause comme l’atteste la répression de leurs militants par le ministre Marie Laurence Ilboudo Marshall au lieu de répondre à leur plateforme revendicative. Suite à une grève, une centaine de militants ont été sanctionnés par une suspension du travail due à leurs activités syndicales au mois d’avril. Selon Juste Koumara Logobana, secrétaire général du Syntas, « la sanction disciplinaire de premier degré relève de la hiérarchie supérieure immédiate de l’agent ». Cela n’a pas été le cas pour leurs confrères, explique –t-il et d’ajouter que « madame la ministre fait non seulement preuve d’abus d’autorité, mais également de détournement de pouvoir ». Il condamne ainsi cet acte qu’il qualifie « d’atteintes aux libertés démocratiques et syndicales ».

Par ailleurs, la nouvelle opération lancée par la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille concerne de près les agents de l’action sociale mais ces derniers n’ont pas été pris en compte dans l’opération de retrait des personnes en situation de rue. Qualifié de « plan Marchal », il dévoile que l’opération se fait avec des travailleurs volontaires. Pour eux, cette opération montée dans la clandestinité est « un paradigme au sein de l’administration publique qui impose aux professionnels de ne pas se préoccuper des conditions objectives et techniques de l’intervention, mais d’être obligés de suivre comme des moutons de Panurge », déplorent-ils.

Concernant les militants sanctionnés, ils annoncent la mise en place d’une caisse de solidarité d’urgence et invite tous ces militants à « durcir la lutte déclinée le 9 avril 2018 ».

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