Abolition de la peine de mort au Burkina Faso par le nouveau code pénal

Le jeudi 31 mai 2018, l’Assemblée nationale a adopté une loi sur l’abolition de la peine de mort au Burkina Faso. En contrepartie, les peines d’emprisonnements et d’amendes seront rehaussées.

Sur 125 députés, 83 ont voté pour et 42 contre. Ce nouveau projet de loi permet d’actualiser le code pénal et de le mettre à la disposition des praticiens du droit et des justiciables. La peine de mort étant interdite, les crimes les plus graves seront sanctionnés maintenant par des peines d’emprisonnements ou des amendes.

Pour le ministre de la justice, Réné Bagoro, « le nouveau code pénal actualisé, permettra d’assurer un meilleur cadre de sécurité à même de renforcer la lutte contre l’impunité, la criminalité liée à la fracture numérique et d’offrir aux investissements, un environnement des affaires juridiquement sécurisé » déclare -t-il. Ce projet de loi comprend neuf livres groupés en 23 chapitres et 97 chapitres. La dernière condamnation à mort remonte en 1978 pour les crimes du droit humains et en 1988 pour les crimes à caractère militaire.

Selon l’agence d’information du Burkina (AIB), le code actuel offre trois (03) sentences : une peine ferme, une peine avec sursis ou une peine mixte. Les infractions restent cependant classées en 3 catégories : les crimes, les délits et les contraventions. Cependant le groupe parlementaire CDP a voté contre et demeurent silencieux sur les raisons de ce choix.

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