8e édition du FILEP : Les médias, flambeau de la liberté et de l’union africaine

 

Ce mercredi 25 septembre 2019, s’est tenue à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP). Durant ces quatre (04) jours, les acteurs du monde de médias, et des défenseurs de la liberté d’expression et de presse mèneront plusieurs activités dans l’objectif de construire un nouveau leadership politique, économique, culturel et technologique.

« Des plumes, des micros et des caméras pour une Afrique libre et unie », tel est le thème choisi pour la 8e édition du FILEP qui a réuni le monde des médias et des défenseurs de la liberté d’expression et de presse. Le FILEP est un cadre de réflexion collective, de partages d’expériences et d’engagements pour l’ensemble des hommes et femmes de médias qui ont la noble mission de servir d’œil et d’oreille du citoyen.

C’est pourquoi le président du comité d’organisation, Boureima Ouédraogo, ne manquera pas de qualifier le FILEP d’une « tribune par excellence de revue critique des avancées démocratiques, des progrès économiques mais aussi d’interpellation sur les limites des politiques publiques, les entraves internes et externes au développement et les enjeux géostratégiques auxquels sont confrontés les États africains», puis d’ajouter : « C’est un véritable espace public inter-africain de dialogue et de valorisation de bonne pratique ». Il est du devoir des hommes et des femmes de médias, d’être responsables et de façonner une autre image de l’Afrique.

Pour le président de l’Assemblée nationale Bala Sakandé, parrain de la présente cérémonie, « le FILEP est devenu l’un des plus grands espaces panafricains de réflexions et de propositions sur la contribution des médias à la construction d’une Afrique de liberté, de progrès et de démocratie mais aussi surtout de fraternité entre les peuples ». Le FILEP a confirmé son caractère panafricain à « une intégration des peuples et les médias utilisés comme un instrument de libération et d’intégration de l’Afrique ». Le choix du thème interpelle sur « l’impérative nécessité de relancer et de parachever ce noble combat des élites politiques » pour l’unité africaine et pour lui, c’est le rôle des acteurs de médias de « reprendre et maintenir allumé, le flambeau du panafricanisme afin de le transmettre aux générations à venir » dans le but de changer l’image du continent africain en valorisant ses talents. Le président de l’Assemblée nationale a, par ailleurs, traduit la fierté du parlement pour l’accompagnement de cette activité. « C’est un partenariat de facto parce que le FILEP défend la liberté de la presse et l’Assemblée nationale est le lieu de la démocratie, la liberté de presse. C’est normal que l’Assemblée nationale ne ménage aucun effort pour accompagner le FILEP dans ses activités. Pour les années à venir, nous serons toujours à côté du FILEP pour organiser ce prestigieux évènement qui, aujourd’hui, a dépassé les frontières du Burkina Faso. C’est un plaisir pour nous d’être associés dans l’organisation de cette activité », réaffirme-t-il.

Le métier de journaliste est un métier à risque, car « des hommes et des femmes risquent leur vie pour transmettre les informations aux populations partout où elle se trouve. Le journalisme est un métier qu’il faut valoriser, qu’il faut protéger, encourager et donner les moyens nécessaires afin que les uns et les autres puissent s’exprimer ». Il a aussi rappelé l’indépendance de ce métier qui est la source de la transmission juste de l’information. « Je puis assurer les organisateurs de FILEP, de la constance, de la présence, de l’accompagnement de l’Assemblée nationale pour les éditions à venir” , dit-il. Il les a par ailleurs invités à continuer leur œuvre qui est de forger l’opinion citoyenne pour une Afrique unie, libre et forte.

Plusieurs activités seront menées au cours de ce festival comme le colloque international, des expo photos et caricatures, des projections-débats de film, une soirée gala suivie de remise du prix Norbert Zongo d’investigation, et enfin le concert de clôture. Un hommage a été rendu, au cours de la cérémonie d’ouverture, aux illustres journalistes disparus à savoir, le Burkinabè Sylvain Dabiré et le Béninois Maurice Chabi. Le FILEP est une activité biennale.

 

 

 

 

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