Les organisateurs du Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse (FILEP), ont donné le top départ de la 7^e édition ce mercredi 8 novembre 2017 à Ouagadougou. Des participants venus d’une trentaine de pays d’Afrique, réfléchiront, autour d’un colloque, sur le rôle et responsabilité des médias  face aux défis sécuritaires en Afrique.

Le clap de départ de la 7^e édition de Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse a été donné ce mercredi 8 novembre 2017 à  Ouagadougou. Pendant 96 heures, plus de 300 participants venus d’horizon divers, réfléchiront sur la thématique suivante : « Défis sécuritaire en Afrique : Rôles et responsabilités des médias ».

D’après Boureima Ouédraogo, Président du comité d’organisation de la 7^e édition du FILEP, notre monde n’est plus sûr. Il est confronté au terrorisme et toutes les formes d’extrémisme. « Dans ce contexte, le comité d’organisation du FILEP ne peut pas passer sous silence la terreur que cherche à imposer ces radicaux », souligne-t-il. C’est pourquoi, poursuit-t-il, le comité convie les participants aux questionnements suivants : Quels peuvent être le rôle et la responsabilité des médias ? Quelles leçons peut-on tirer des expériences de plusieurs pays africains confrontés à ce phénomène ? Quelles sont les limites objectives des médias face aux défis sécuritaires ?

En plus du colloque, plusieurs activités marqueront la présente édition, foi du président du comité d’organisation. On peut citer entre autres l’exposition photo au Centre National de Presse Norbert Zongo, la célébration de l’excellence à travers la remise de prix Norbert Zongo, la soirée de projection de films et la sortie de recueillement à Sapouy sur les lieux de l’assassinat de Norbert Zongo.

Selon Shérif Sy, Haut représentant du Président du Faso, Président de la cérémonie, le thème est d’actualité. Cela dénote une fois encore, que les organisateurs prennent la mesure des problèmes véritables qui minent la marche de notre continent vers le progrès. M. Sy espère qu’à la fin du festival, une autre manière participative de sécuriser nos campagnes et nos villes soit proposée. En outre, il souhaite voir inventer une nouvelle façon de collaborer avec les Forces de Défenses et de Sécurité.