1ère édition du forum de l’AJFB : Lutter contre la radicalisation dans la sous-région

 

Les travaux du Forum sous-régional des jeunes pour une paix durable sans radicalisation au Sahel, ont pris fin ce jeudi à Ouagadougou. Initié par l’Action Jeunesse Féminine du Burkina (AJFB) et financé par l‘Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ce projet vise à promouvoir la paix durable et à contribuer dans la lutte contre la radicalisation.

Débutés le 06 août, les travaux du forum sous-régional des jeunes pour une paix durable sans radicalisation au Sahel, se sont achevés ce jeudi 08 août 2019 à Ouagadougou. Une initiative de l’AJFB qui, durant trois (o3) jours, a regroupé des jeunes filles et jeunes femmes de trois (03) pays en l’occurrence, le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Au regard de tout ce qui se passe dans le monde et des menaces terroristes, l’AJFB s’est donnée pour mission de promouvoir la paix durable et lutter contre la radicalisation, en sensibilisant fortement les jeunes. C’est d’ailleurs, ce qui a suscité l’initiative de ce forum regroupant plusieurs activités qui ont permis de conscientiser fortement les jeunes filles sur le fléau de la radicalisation. A l’occasion de cette rencontre, les différentes participantes ont bénéficié de formations qui permettront surtout aux étrangères, de repartir avec un bagage nécessaire pour lutter efficacement contre ce fléau.

Nous apprécions beaucoup cette initiative. Je pense que le contexte sécuritaire ici au Burkina Faso, n’est pas un secret pour quelqu’un. Donc toute initiative en faveur de la sécurité, de la paix et de la lutte contre la radicalisation, est la bienvenue” , a déclaré la représentante du ministre en charge de la Femme, madame Yao née Traoré Rosalie par ailleurs, chargée de mission au ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire. A l’en croire, les femmes ont un rôle important à jouer en matière d’éducation et de communication. “Je pense que nous sommes le socle de la société. Donc j’apprécie à sa juste valeur, cette action posée en ce jour” , a-t-elle terminé son propos.

La présidente de l’AJFB, Elodie Christelle Da, quant à elle, a précisé que son association a été créée pour permettre aux femmes et aux jeunes filles de pouvoir s’exprimer et participer à la lutte pour leur droit d’abord, ensuite à la lutte contre la violence faite aux femmes, et enfin participer à la quête de la paix. “Ce projet qui a été financé par l’Unesco, a pour objectif majeur de permettre aux femmes et aux jeunes filles des trois pays de la sous-région, c’est-à-dire les pays du Sahel, de participer aussi dans cette lutte pour une paix durable sans radicalisation” , a-t-elle laissé entendre. Pendant ces trois jours, selon elle, il y a eu des ateliers de formation pour les deux premiers jours, avec des formateurs de qualité qui ont outillé efficacement les participantes. Elodie Christelle Da a tenu, cependant, à remercier les autorités et tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce forum, tout en souhaitant pérenniser cet évènement. Par ailleurs, elle n’a pas manqué d’inviter d’autres associations à emprunter le même pas pour l’intérêt de tous.

Sedgo Roukiatou, l’une des participantes du Burkina Faso a exprimé ses sentiments de satisfaction à l’issue de ce forum. “Durant ces trois jours, nous avons appris beaucoup de choses” , a-t-elle fait savoir, tout en précisant avoir reçu des informations sur la radicalisation et la cohésion sociale. A l’en croire, les participantes ont appris comment mener des activités pour, ensemble, vivre dans la cohésion sociale avec les différentes communautés. Elles ont exploré également des pistes de solution par rapport à l’insécurité qui existe dans ces trois pays. “D’ores et déjà, nous avons prévu de mener des activités de plaidoyer et de sensibilisation à l’endroit des populations et de nos communautés d’origine” , a-t-elle précisé, afin de pouvoir comptabiliser des résultats au prochain forum, qui mettront en valeur l’implication de la femme dans la lutte contre la radicalisation.

Souhaitant un changement dans la sous-région, les différentes jeunes femmes et jeunes filles ont formulé ensemble une déclaration qui, d’une manière générale, prône la paix et contribue à lutter contre la radicalisation dans cette localité. Au total, il y a eu trente (30) participantes dont vingt (20) burkinabè, cinq (05) nigériennes et cinq (05) maliennes qui ont bénéficié chacune, d’une attestation de fin de formation. En effet, une remise symbolique d’attestations a été observée au cours de cette cérémonie de fin des travaux.

En rappel, Action Féminine du Burkina (AJFB) est une association à caractère social et à but non lucratif qui a été créée en janvier 2019 et déclarée légale, le 07 avril 2016. Elle est une association non politique et non confessionnelle, qui lutte contre la pauvreté en milieu Femme et toutes formes de violences faites aux filles et jeunes femmes au Burkina Faso.

 

 

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