55 journalistes africains pour participer à la COP 22 au Maroc et pas un seul burkinabè

La COP 22 se tient cette année au Maroc. Ce grand évènement planétaire se tient en Afrique, c’est une fierté et un honneur pour le continent qui va accueillir des experts, des politiciens et autres techniciens afin de se plancher sur la question des changements climatiques. A côté, les journalistes feront aussi leur “job” non pas d’assurer la couverture médiatique, mais d’y participer en apportant des réflexions. 55journalistes de 28 pays africains vont donc y participer.Dans ce groupe de journalistes aucun burkinabè pour représenter mon très cher pays. Que ça égratigne!

cop22Les Burkinabè ne sont-ils pas branchés au monde? Ou peut-être qu’il manque la stratégie de lobbying efficace pour placer nos hommes de différents métiers sur le plan international et dans les cadres de rencontre à l’international.A l’exception de quelques têtes burkinabè qui ont pu se hisser à des postes internationaux, les burkinabè ne se bousculent pas aux portes des grandes rencontres internationales et mondiales.

A ce propos, lors de la COP 22 au Maroc, le Burkina sera sans doute présent avec une délégation officielle, mais pas plus. Alors que 55 journalistes représentant les médias (presse écrite, télévision et digital) de 28 pays (Cameroun, Mozambique, Kenya, Lesotho, Namibie, Afrique du Sud, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Swaziland, Angola, Cap-Vert, Tchad, Togo, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Ghana, Guinée Bissau, Liberia, Malawi, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo Brazzaville, Zambie et Zimbabwe) vont prendre part à cette grande rencontre, aucun journaliste burkinabè ne figure dans le groupe, quelle honte. L’environnement, les changements climatiques n’intéressent peut être pas nos chers journalistes. Je n’en suis pas sûr. On retrouve aisément beaucoup d’articles de qualité sur les questions environnementales. On assiste même à l’émergence d’une catégorie de journalistes imprégnés des questions climatiques, qui peuvent et veulent être  “les acteurs de la conscientisation des citoyens et de la société civile en Afrique” en participant aux débats.

Le ministère des affaires étrangères est interpellé.Nous voulons une diplomatie forte, nous voulons compter aux yeux du monde, travaillons à occuper le théâtre des débats en faisant du lobbying en faveur de nos experts, en cooptant nos chercheurs de toutes catégories professionnelles.

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