Simone Gbagbo, l’ex première dame a été acquittée lors de son jugement. Jugée pour crime contre l’humanité, le manque de preuves essentielles à jouer un rôle d’envergure pour son acquittement.

En rappel, Simone Gbagbo a été accusée d’avoir joué un rôle notamment dans la violation des droits humains lors la crise  post-électorale de 2010-2011. Cette crise a sombré la Côte d’Ivoire dans des conflits civils et militaires entrainant plusieurs pertes en vie humaines, des viols, des droits bafoués.

C’est la haute cour de Côte d’Ivoire qui en prit en charge le dossier de Simone Gbagbo au détriment de la CPI. Son jugement a été attaché de nombreuses difficultés et revendications. En effet la cour a refusé d’entendre des témoins défendant la cause de l’ex première dame. Ainsi ces avocats ont suspendu leur participation au procès. D’autres avocats appelés par la cour se sont retirés également tout en dénonçant une irrégularité dans la composition de la cour. Quant au groupe de défense des victimes, ils dénonçaient le jugement séparé de Simone Gbagbo des autres chefs d’Etat. Pour eux, ils ne pourront pas atteindre l’objectif de l’impliquer pour son rôle joué auprès de son époux.

Le manque de preuves a permis d’acquitter Simone Gbagbo dans le jugement « crime contre l’humanité ». En revanche, en mars 2015, elle fut condamnée à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour des crimes contre son Etat. Toutefois, les pro-Ouattara n’ont pas encore été l’objet d’une poursuite judiciaire bien qu’ils ont joué un rôle dans cette crise.