800 écoles auraient été fermées dans le Sahel burkinabè du fait des terroristes et autres djihadistes, selon des informations publiées par Nord sud journal.

Dans son article, le journal révèle qu’en décembre 2016 des hommes de Malam Ibrahim Dicko ont contraint les responsables de plusieurs établissements scolaires à mettre la clé sous le paillasson. Ils reprochent à l’école classique d’être occidentalisée, donc qui véhiculent des valeurs contraire à l’islam.

Mais c’est l’épisode de fin janvier 2017 qui sommera l’opinion nationale burkinabè. En cette période, les responsables des écoles de Lassa et de Pelem-Pelem ont été invités par les terroristes à mettre un terme à l’enseignement classique et à privilégier l’enseignement coranique ; faute de quoi ils seront exécutés. Les terroristes auraient également fait savoir qu’ils avaient les militaires et les relais des Forces de défense et de sécurité dans leur collimateur.

Toujours d’après ce journal,  les hommes de Malam Ibrahim Dicko auraient également réussi à fermer des écoles sur le territoire malien, notamment dans les localités de Mondoro, Bamba et Kobou.

Le Sahel burkinabè connait une instabilité ambiante et particulière depuis le lendemain de l’attaque de Nassoumbou. Les hommes de Malam Ibrahim Dicko ont alors promis de rétablir l’ancien royaume peulh de la région, le djeelgodgi. Dans la même région, un conseiller municipal a été tué avec son fils de cinq ans par des terroristes. Le conseiller était accusé d’être de connivence avec les forces de défense et de sécurité burkinabè.