La parenthèse de sang:Ildevert MEDA tient sa promesse et met en lumière les étudiants du CFRAV

La parenthèse de sang de Sony Labou Tansi a fait parti des pièces qui ont été jouées aux RECREATRALES cette année. Mise en scène par Ildevert MEDA, cette pièce qui dépeint certaines réalités africaines permet aux étudiants du Centre de Formation et de Recherche en Arts Vivants (CFRAV) de sortir de l’ombre.

Quand la lumière s’éteind, c’est le son des rangers militaires qu’on entend annoncant, une mutinerie ou un coup d’Etat. On n’en sait rien. Seulement, nous sommes bien dans un espace vide. Vide, mais dont la présence d’une tombe s’impose. C’est bien autour de cette tombe que tout se joue. Cette tombe qui représente la cour de Libertashio sera le théâtre d’une atrocité inhumaine des hommes armés qui viennent le chercher. Meme bien mort il continue de hanter toujours un gouvernement dictatoral qui nit l’évidence de la mort de leur insoumis. Cette atrocité va dans tous les sens et n’épargne personne: des tueries du côté des membres de la famille du défunt et du côté des soldats entre eux.

Dans cette mise en scène que Ildevert MEDA a voulu dans un espace nu et teinté d’humour pourrait certainement renvoyer aux réalités africaines de confiscation de liberté, mais pas seulement. Elle peut être transposée au monde entier ou sévit toutes sortes d’actes barbarres.

Si le choix de cette pièce, selon Ildevert n’a pas été fait en tenant compte du thème des RECREATRALE qui, rappelons le, était “Sortir de l’ombre”, elle permettra sans doute aux comédiens de sortir de l’ombre. Il a en effet, voulu par cette oeuvre donner la chance aux jeunes de travailler, de faire de la recherche théâtrale dans un espace vide sans rien. De raconter une histoire dans un espace vide où il n’y a qu’une tombe posée. Ce sont donc les étudiants du CFRAV et à d’autres comédiens méconnus qui ont bénéficié de cette oportunité. Le choix de cette pièce répond à une promesse qu’il avait faite à l’auteur de la pièce, Sony Labou Tansi. Une promesse qui remonte à 1992.

Comme une véritable parenthèse, c’est presque le son qui met fin au spectacle renvoyant chaque spectateur à ses interrogations.

Pour ceux qui ont raté ces représentations, ils  pourront se rattraper car elles seront  jouées à la saison théâtrale du Cartel.

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